Spécialiste de la psychiatrie des enfants et des adolescents, le pédopsychiatre est différent du psychologue. Contrairement à ce dernier, il peut prescrire des médicaments. Le professionnel accompagne les parents et leurs descendants en cas de troubles alimentaires, de dépression ou d’addiction aux appareils technologiques. Il soigne les atteintes mentales des enfants.
Qu’est-ce qu’un pédopsychiatre ?
Le pédopsychiatre traite les troubles psychiques et les désordres émotionnels chez l’enfant. Le professionnel le prend en charge dès son plus jeune âge jusqu’à son adolescence, même jusqu’à ses vingt années d’existence. Il peut soigner tous les problèmes mentaux de l’enfant, allant des détresses psychologiques occasionnelles aux lourdes dépressions et souffrances post-traumatiques. Le spécialiste propose ses prestations en cas de problème d’hyperactivité, de trouble de l’alimentation ou de l’attention. Il se distingue du pédopsychologue.
La branche en question est une spécialité de la psychiatrie. Elle concerne plusieurs étapes de la vie du patient, soit du plus jeune âge de l’enfant jusqu’au début de sa vie adulte. Certains professionnels de la pédopsychiatrie s’occupent particulièrement de la femme enceinte et de la dépression post-natale. Cette dernière touche entre 15 à 20 % des jeunes mères durant l’année qui suit l’accouchement. Ce phénomène n’est pas toujours diagnostiqué par les médecins généralistes et les gynécologues. Le dépister à l’avance permet, toutefois, à l’enfant de mieux se construire sur le plan psychique. Rendez-vous sur ce site pour plus d’informations sur le métier de pédopsychiatre pour enfant.
À quel moment faut-il consulter un pédopsychiatre ?
Vous vous demandez quand consulter un psychiatre pour enfant ? Il est principalement sollicité en cas de trouble anxieux, de syndrome anxiodépressif réactionnel, de phobie, de dépression et de Trouble Involontaire Convulsif (TICà ou de trouble Obsessionnel Compulsif (TOC) chez l’enfant. Le spécialiste traite aussi les problèmes d’addiction (à la drogue, l’alcool, les smartphones, les jeux vidéo, etc.).
Plusieurs parents consultent le professionnel en cas de trouble du comportement alimentaire. Cela peut inclure la boulimie, l’anorexie, l’orthorexie ou encore la bigorexie. Si ces troubles n’étaient repérés que chez les adultes auparavant, mais ils touchent désormais plusieurs jeunes enfants. L’anorexie affecte l’enfant dès l’âge 8 ou 9 ans. Le domaine d’intervention du pédopsychiatre s’étend également au Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H).
La consultation du spécialiste s’avère indispensable dans le cas d’une souffrance persistante. Elle est recommandée en cas d’insomnie, de tristesse profonde, de phobie, de trouble traumatique, de TOC grave ou de modification du style de vie de l’enfant. La guidance parentale est aussi un motif fréquent. Elle consiste à aider les parents à construire un cadre éducatif pour leurs descendants.
Le fait de préconiser un traitement varie selon le contexte et les techniques du thérapeute. Certains spécialistes proposent la phytothérapie et l’hypnose. La prescription d’antioxydants et d’antidépresseurs puissants peut s’avérer nécessaire dans certains cas d’angoisse. Le Neurofeedback fait partie des méthodes de traitement récentes. Il repose sur l’utilisation d’électroencéphalographie. Celle-ci permet l’autorégulation du fonctionnement du cerveau.
Le déroulement de la consultation
La consultation d’un pédopsychiatre commence par l’éducation des parents et de l’enfant. La première séance dure souvent quarante-cinq minutes. Après avoir fourni des informations sur les antécédents du patient et le motif de consultation, les parents restent attentifs aux recommandations du professionnel. Les prestations de ce dernier sont adaptées à l’âge et aux techniques d’expression de l’enfant. Selon la spécialisation du thérapeute, d’autres moyens de traitement, comme la réalité virtuelle, peuvent être utilisés.
En tant que discipline médicale, les séances de pédopsychiatrie peuvent être remboursées par la mutuelle et la Sécurité Sociale. Ce droit est accordé jusqu’aux vingt-et-un an du patient. Le montant du remboursement dépend du respect du parcours de soin qui a été fixé. Dans tous les cas, l’exercice du métier requiert un parcours préalable en médecine.